[ Suite de : Un repas à demi-famillial ~ ]

Revenant tranquillement sur mes pas, j'avais l'intention de passer à ma chambre et prendre ma guitare avant d'aller au Magasin d'instrument, en espérent qu'il était ouvert...

Une fois devant la boutique, ma guitare sur le dos, je poussa la lourde porte et chercha des yeux un vendeur quand enfin, je vis un jeune homme derrière le comptoir, il avait l'air de fortement s'ennuyait, les yeux fermer derrière ses cheveux blonds. J'essaiya de faire un peu de bruit, histoire qu'il ne soit pas surpris et sa première réaction fus de bondir sur ses deux jambes... *Il a du croire que c'était son patron...*

- Bonjour Mademoiselle, que puis-je pour vous ? Commença-t-il, d'un ton fatigué.

- Bonjour, se serait pour faire des vérifications sur ma guitare... J'ai l'impression que les cordes se relâchent.

- Que dites-vous là ? Les cordes de guitare... Il se pencha pour distinguer la forme de la guitare dans son étui. De guitare électrique ?

- Oui, c'est sa.

- Donc les cordes d'éléctrique ne peuvent pas se détendre voyons... Elle ne sont pas naturelles et donc c'est impossible. Seules les cordes de guitare folk ou accoustique peuvent perdre de leur teneur. Me répondis-t-il un peu confus et peu sûr de ce qu'il avançait.

- Très bien... Mais vous savez quoi ? Je fis passer ma guitare devant moi, ouvrit l'étui souple et sorti l'instrument. Je n'ai pas fais 3 kilomètres pour entendre sa alors... Vous serez gentil de regarder quand même si tout vas bien, je n'ai pas envie de recevoir une corde dans la tronche ! Lui dis-je quelque peu contrarié. Je savais bien que ce que je disais avait un sens..

- Un peu surpris Bon très bien... Suivez-moi je vous pris. Il passa devant le comptoir en me tirant par le manche de la guitare et m'emmena dans l'arrière boutique.

Nous arrivions dans une pièce peu éclairer et il posa l'instrument sur une large mais courte table et me fis signe de m'asseoir en face de lui. Il fit jouer ses doigts sur les cordes, doucement, puis les fits raisonner d'avantages pour enfin constater qu'en effet, l'une des cordes s'était un peu déterrioré...

- Ah, vous voyez là, Mademoiselle ? Cette dernière se penche sur l'instrument. Hé bien c'est dû au frottement de la corde sur le chevalet. Expliqua-t-il en passant l'index sur l'arête du morceau de bois vernis.

- Bon... Je vous dois combien pour me réparer sa ? Fis-je, perplexe.

- Rien du tout, je vais juste mettre des anneaux de métal pour ressouder... Sa ne vous coûteras rien, sauf peut-être un peu de patience.

- Très bien, j'attend près du comptoir, je vous fais signe s'il y a des clients ?

- Heu... Oui, mais à cette heure là... Il regarde sa montre et redresse la tête vers Minh. Vous n'aurez pas à vous occuper de beaucoup de monde. Mais merci.

Minh alla donc s'asseoir sans gêne derrière le comptoir et attenda que le blond fasse son travail.